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ToggleAugmentation des droits de douane sur les voitures chinoises : la Norvège s’y oppose
La décision de l’Union européenne
L’Union européenne a récemment décidé d’augmenter les droits de douane sur les voitures chinoises. Cette décision vise à réduire les importations de véhicules électriques en provenance de Chine. L’objectif est de sanctionner les constructeurs chinois, accusés de bénéficier de subventions du gouvernement, ce qui constituerait une concurrence déloyale pour les fabricants européens et américains.
La Norvège prend une autre voie
Cependant, la Norvège a choisi de ne pas suivre cette voie. Le pays, bien que situé en Europe, ne fait pas officiellement partie de l’Union européenne et a un marché de l’électrique particulièrement développé. Le ministre des finances norvégien, Trygve Slagsvold Vedum, a déclaré que la Norvège n’augmenterait pas les droits de douane sur les voitures électriques chinoises, jugeant cette mesure “ni pertinente, ni souhaitable” pour le pays.
Un marché norvégien spécifique
Le marché automobile norvégien est unique. L’année dernière, 24 % des voitures en circulation étaient électriques, et 80 % des véhicules vendus en 2022 étaient sans émission à l’échappement. Parmi ces véhicules, 12 % provenaient de marques chinoises. Ce chiffre inclut Polestar, mais pas Volvo, bien que les deux appartiennent au groupe chinois Geely. Cela montre l’importance des voitures asiatiques dans ce marché.
Les constructeurs chinois regardent vers la Norvège
De nombreux constructeurs chinois choisissent de lancer leurs modèles en Norvège avant de s’attaquer au reste de l’Europe. Par exemple, des marques comme MG, BYD, Nio, et Xpeng ont toutes des ambitions en Europe et considèrent la Norvège comme une porte d’entrée stratégique. Certaines marques, presque inconnues ailleurs, comme Voyah, une filiale de Dongfeng, trouvent des opportunités dans ce marché favorable.
Les implications pour le marché européen
L’Union européenne va appliquer une hausse des droits de douane de 38 % sur les voitures électriques chinoises, une mesure qui prendra effet le 4 juillet prochain. Toutefois, la Norvège, avec son approche différente, pourrait attirer davantage de fabricants asiatiques, devenant ainsi un acteur clé pour ces constructeurs en Europe.