Alexander Vlaskamp patron de MAN : l’hydrogène moins viable que l’électrique

Patron de MAN : l'hydrogène moins viable que l’électrique
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp

Sommaire

La question de la viabilité de l’Hydrogène dans le transport routier

Alexander Vlaskamp, dirigeant de la compagnie allemande MAN spécialisée dans la production de camions, a clairement exprimé son scepticisme à l’égard de l’hydrogène comme solution énergétique alternative pour les poids-lourds, favorisant plutôt les véhicules électriques à batteries. L’argument central concerne l’efficacité énergétique et le coût de production de l’hydrogène, notamment de type vert.

L’efficacité énergétique en question

Le calcul est simple mais révélateur : un moteur électrique à batterie offre une efficacité impressionnante de 75 %, tandis que celle d’un moteur à hydrogène se situe aux alentours de 25 %. Traduction, un camion électrique parcourt trois fois plus de distance avec la même énergie qu’un camion à hydrogène.

Un coût de production prohibitif

La production d’hydrogène pose aussi le problème de son coût, notamment lorsqu’il s’agit d’hydrogène vert, produit à partir de sources d’énergie renouvelables par électrolyse.
Cette méthode requiert de l’électricité pour fonctionner, rendant paradoxale et onéreuse la production d’hydrogène vert comparativement à l’électricité directe.

Infrastructure et accessibilité: des défis majeurs

Le réseau de distribution et de stockage de l’hydrogène est encore embryonnaire et demande de lourds investissements. Le coût d’achat de l’hydrogène vert demeure élevé, avoisinant les 13 à 14 euros le kilogramme, renforçant l’argumentaire économique en défaveur de cette technologie.

L’hydrogène: Un avenir dans certains secteurs

Le PDG de MAN reconnaît que l’hydrogène vert pourrait jouer un rôle dans des industries consommatrices d’énergie telles que la production d’acier, de ciment ou de plastique.
Et bien que MAN elle-même explore les possibilités des camions à hydrogène, elle envisage d’y avoir recours en 2035 seulement si le coût devient compétitif et que les infrastructures nécessaires soient en place.

Comparatif des technologies et la vision économique

C’est un jeu de chiffres intransigeant : la technologie des véhicules électriques à batterie s’avère être plus économique en termes de coût total de possession (TCO), c’est-à-dire le coût d’achat et d’exploitation sur la durée de vie du véhicule.

A lire aussi :   Seres, ce constructeur chinois vise l'export de 50 000 voitures électriques en 2024

C’est pourquoi l’avenir de l’hydrogène comme carburant alternatif se révèle limite, exception faite pour certains moyens de transport lourds tels que l’aviation ou le maritime, même si ces secteurs pourraient eux aussi être impactés par les avancées des batteries électriques.

Conclusion

Face à de tels enjeux, il semble que la technologie des véhicules à batterie reste pour l’instant la voie la plus prometteuse pour l’industrie du transport routier.
Le chemin vers une énergie plus propre passe donc par une optimisation continue de cette technologie, en attendant des avancées significatives qui pourraient redéfinir le rôle de l’hydrogène dans le futur de la mobilité.

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Wheelik l'application mobile 100% mobilité électrique
Télécharger Wheelik sur l'app store Apple
Télécharger Wheelik sur Google Play Store
Partager
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Articles récents

Suivez-nous sur Facebook