Sommaire
ToggleLa flambée des tarifs d’électricité en 2024 provoque l’inquiétude
L’année 2024 s’ouvre sous le signe d’une nouvelle oscillation tarifaire en matière d’énergie. En effet, la sphère publique a récemment confirmé une majoration des prix de l’électricité, qui devrait atteindre 9,8 %. Cette décision tient encore une fois la promesse gouvernementale de contenir l’escalade des tarifs sous un seuil de 10 %, tout en soulevant des questions quant à l’impact économique sur les utilisateurs de véhicules électriques.
Dans le contexte actuel, le marché des voitures électriques s’observe en pleine effervescence, avec une croissance notable de 37 % en comparaison avec les données de 2022 à l’échelle européenne. Malgré cette évolution positive, plusieurs obstacles demeurent, notamment en ce qui concerne le coût initial relativement onéreux des véhicules électriques et leur autonomie limitée. Toutefois, ces contraintes ne sont pas les seules à préoccuper les consommateurs ; la question du coût des recharges pèse aussi lourd dans la balance.
Une continuité de la tendance haussière
La tendance ascendante des prix de l’électricité, observée depuis quelques années, ne faiblit pas. Nous nous souvenons de l’augmentation significative de 15 % survenue en février 2023, suivie d’une autre révision tarifaire de 10 % en août de la même année. Rien qu’en 2023, les tarifs de l’électricité ont connu une envolée de 30 %, une évolution qui semble ininterrompue à ce jour.
En effet, une déclaration de septembre dernier du gouvernement avait déjà préparé les consommateurs à un nouvel ajustement pour début 2024, et nous voici devant un fait accompli. Selon les informations communiquées, ces nouveaux taux s’appliqueront dès le 1er février prochain et varieront de 8,6 à 9,8 % selon les contrats d’abonnement.
Impact sur les ménages et avenir tarifaire
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a affirmé que cette récente hausse devrait représenter une augmentation d’environ 18 euros par mois pour un ménage moyen se chauffant à l’électricité et possédant deux enfants. Il se montre rassurant, néanmoins, en écartant l’idée d’autres hausses durant l’année et projette la prochaine augmentation pour le 1er février 2025.
La fin du bouclier tarifaire pour les particuliers, institué en 2021, était attendue et a contribué à la préparation psychologique des consommateurs pour un retour à la normale. D’autant plus que le gel de la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE), appliqué pendant deux ans pour alléger la pression sur les budgets familiaux, prendra également fin. Le montant de cette taxe, qui était de 32 euros le MWh avant la crise sanitaire et réduit à 1 euro dans le cadre des mesures de soutien, rebondira à 21 euros dès février, avant de regagner son niveau initial.
Conséquences pour les utilisateurs de véhicules électriques
Indubitablement, cette augmentation tarifaire aura des répercussions sur les coûts de recharge des voitures électriques. Les conducteurs optant pour la recharge à domicile devraient apercevoir une différence notable, d’autant plus que cette méthode est favorisée par beaucoup d’entre eux.
Il devient primordiale de savoir comment bien optimiser la recharge de sa voiture électrique pour réduire les coûts.
Jusqu’à ce jour, malgré les revalorisations tarifaires successives, l’option du véhicule électrique demeure avantageuse d’un point de vue financier par rapport au véhicule thermique, compte tenu du prix du carburant.
De plus, les coûts liés à l’assurance demeurent inférieurs et devraient le rester pour l’année en cours, même si une augmentation de la cotisation est anticipée dans les prochains mois.
Il se pourrait que les opérateurs de bornes de recharge publiques réagissent en ajustant leurs tarifs à la hausse, répondant ainsi à l’accroissement du coût de l’électricité.
Un tel scénario est à envisager malgré l’initiative du gouvernement d’implémenter un dispositif d’amortissement l’année passée, visant à limiter les hausses et à préserver une certaine transparence des prix.