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L’essor des deux-roues électriques et leur influence sur la consommation de pétrole
L’intégration croissante des vélos et des cyclomoteurs électriques dans nos systèmes de transport à l’échelle planétaire a mené à une baisse notable dans la consommation globale de pétrole. Une diminution qui atteint le niveau remarquable d’un million de barils par jour, représentant 1% de la demande mondiale, selon les récentes analyses de l’ECU Institute.
Un impact environnemental mésestimé
Alors que la lutte contre le changement climatique propulse la transition vers des moyens de transport décarbonés, et que les véhicules électriques terrestres se voient propulsés au-devant de la scène par des politiques incitatives diverses, le rôle des deux-roues électriques dans cette transition reste sous-évalué. Or, cette perception est loin de refléter la réalité puisque l’impact des deux-roues électriques est réellement quadruple à celui de leurs homologues à quatre roues en matière de réduction de l’utilisation du pétrole.
L’adoption rapide des deux-roues électriques
Comparées aux véhicules électriques plus onéreux et volumineux, les alternatives à deux roues séduisent rapidement un public plus large, surtout dans les régions où l’accessibilité financière et l’infrastructure urbaine font défaut. Il en résulte que le nombre de ces véhicules sur les routes excède largement celui des voitures électriques, avec plus de 280 millions de motos, scooters et cyclomoteurs électriques en circulation contre quelques 20 millions de voitures électriques. Cela reflète la tendance dans les zones géographiques où vélos et scooters électriques étaient déjà prisés, souvent là où les ressources financières sont limitées et les infrastructures peu développées.
Une marge de progression impressionnante
L’étude souligne que, malgré l’avancement de la mobilité électrique, notamment dans le secteur des deux-roues, il reste une marge de progression importante, particulièrement dans les pays riches. Par exemple, aux États-Unis, une large part des trajets en voiture mesurent moins de 10 kilomètres, une distance tout à fait abordable pour un vélo électrique. La recherche américaine indique que si les vélos électriques pouvaient représenter 11% des déplacements, les émissions liées aux transports pourraient chuter de près de 7%.
Le dernier kilomètre et la micromobilité électrique
En outre, la diversification de l’offre de micromobilité électrique, avec l’apparition des trottinettes et des planches à roulettes électriques, ajoute encore à l’intérêt pour les transports en commun. En améliorant l’expérience du trajet dit “du dernier kilomètre”, ils pourraient devenir des catalyseurs d’usage plus étendu des systèmes de transport collectif.