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ToggleDisparités européennes en termes d’infrastructures pour cyclistes
La France et ses variabilités en matière de stationnement pour deux-roues
L’environnement urbain pour les cyclistes diffère nettement d’une métropole européenne à une autre, comme le souligne une enquête récente.
Parmi les villes françaises, la distribution des espaces dédiés au stationnement des vélos connaît des écarts significatifs, avec Paris et Lyon qui s’illustrent favorablement, tandis que Marseille présente un bilan moins reluisant.
Paris et Lyon en tête de peloton
Selon les résultats obtenus par Geovelo, Paris affiche une remarquable densité de stationnements à vélo. Avec environ 50 emplacements pour 1 000 résidents, la ville lumière s’inscrit toutefois dans la deuxième catégorie sur cinq échelons d’évaluation.
Lyon, avec un nombre similaire d’emplacements mais pour une population moindre, s’établit en pôle position sur le territoire national.
Marseille en queue de classement
En comparaison, Marseille, avec un territoire plus vaste et une densité de population moins concentrée, offre dix fois moins de solutions de stationnement pour les vélos que les villes susmentionnées, se positionnant ainsi parmi les moins performantes en Europe, elle dépasse toutefois quelques villes comme Braga, Dublin et Séville qui comptent moins d’un emplacement pour mille habitants.
Les modèles européens où le vélo est roi
Utrecht aux Pays-Bas s’impose comme la référence européenne en termes de capacité d’accueil pour les vélos, avec un ratio de 129 places pour 1 000 habitants et abrite le plus grand parking à vélos du globe.
Gand en Belgique et Linköping en Suède complètent le podium, affichant respectivement 111 et 102 places pour mille personnes.
Une répartition géographique inégale en Europe
L’analyse effectuée montre une nette prépondérance des villes du Nord et de l’Ouest européen quant à l’offre de stationnement vélo, dépassant le seuil des 40 emplacements pour mille habitants.
En contraste, les villes munies d’une moindre infrastructure pour les cyclistes se concentrent davantage dans les régions méridionales et orientales du continent, avec des pays tels que l’Italie du Sud, la Grèce, la Roumanie ou encore la Bulgarie enregistrant des taux inférieurs à un par mille.