L’évolution des mobilités urbaines s’oriente vers des solutions plus respectueuses de l’environnement et économiquement viables.
Dans cette perspective, les Kei Cars, véhicules japonais de petite taille, se présentent comme une option prometteuse.
Luca de Meo, dirigeant de Renault, s’est récemment exprimé sur le fort potentiel de ces automobiles compactes pour le marché européen.
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ToggleQu’est-ce qu’une Kei Car?
Originaires du Japon où elles ont vu le jour durant la période d’après-guerre, les Kei Cars étaient une réponse aux nécessités économiques et à la pénurie de ressources.
Ces véhicules minuscules, n’excédant pas 660 cm³ de cylindrée et 3,4 mètres de long, se sont imposés comme une solution pratique pour les déplacements en zones densément peuplées.
Grâce à des normes de sécurité adaptées à leur taille réduite, les Kei Cars conservent un poids léger et un coût d’acquisition et d’entretien particulièrement bas.
En ville, un choix intelligent et responsable
En mettant en avant leur caractère économique, Luca de Meo souligne également la dimension écologique des Kei Cars.
Elles consomment et polluent moins que les véhicules conventionnels grâce à leur taille et leur masse diminuées.
Leur adaptation à une vitesse modérée, typique des centres-villes où la circulation est souvent limitée à 30 km/h, pourrait conduire à des critères de sécurité revus et à des coûts encore plus réduits.
Les Kei Cars ne sont pas une exclusivité du marché japonais, la Citroën Ami, la Fiat Topolino et la Dacia Spring incarnent d’ores et déjà l’esprit de ces voitures compactes sur le sol européen.
Ces modèles, conçus selon les mêmes principes de petite taille, de poids allégé et à des prix abordables, s’intègrent parfaitement dans l’offre automobile urbaine.
La vision de Luca de Meo pour l’avenir de la mobilité urbaine
Dans sa quête pour une mobilité plus durable, Renault, sous la houlette de son dirigeant, envisage sérieusement d’introduire ce concept de Kei Cars en Europe.
La réduction significative des coûts et l’impact écologique moindre pourraient non seulement transformer notre expérience de la conduite en ville mais aussi suggérer une redistribution de la hiérarchie automobile sur le Vieux Continent.