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ToggleAscension de la Chine sur le marché automobile mondial
Une montée en puissance qui soulève des questions
La montée fulgurante de la Chine dans le secteur automobile mondial alimente les conversations. Cette dynamique est notamment caractérisée par la présence croissante de constructeurs locaux, tels que BYD, qui remettent en cause l’hégémonie des marques établies et qui aspirent à devenir des leaders du marché.
Il est remarquable que la Chine soit devenue le second exportateur de véhicules au monde en 2022, dépassant l’Allemagne et finalement le Japon en mai 2023, grâce à une offensive stratégique vers le développement de véhicules électriques.
Les ambitions de domination automobile chinoises et leurs ombres
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les fabricants de voitures de l’Occident attirent l’attention des instances gouvernementales chinoises et des sociétés concurrentes. Cependant, une ombre plane sur la compétitivité fulgurante de la Chine, avec des allégations d’espionnage industriel à l’encontre de géants comme Volkswagen.
Incursions cybernétiques chez Volkswagen
Des investigations détaillées réalisées par des médias allemands ont mis à jour que des systèmes informatiques du constructeur Volkswagen auraient été infiltrés par des cyberespions, présumément d’origine chinoise, sur plusieurs années.
Depuis 2010, ces derniers auraient réussi à s’introduire dans le réseau de l’entreprise, avec des incursions ayant abouti à la dérobade de près de 19 000 documents entre 2011 et 2014, touchant notamment les marques Bentley et Audi.
Les données dérobées comprenaient des informations cruciales sur les technologies liées aux moteurs thermiques, aux transmissions, aux doubles embrayages et à l’énergie électrique, incluant les recherches sur des énergies alternatives comme l’hydrogène.
Réaction de Volkswagen et les soupçons vers la Chine
Malgré l’absence de confirmation officielle de l’implication chinoise par Volkswagen, la convergence des indices tels que les adresses IP et le profil des outils utilisés orientent les présomptions vers la Chine.
Les autorités chinoises, pour leur part, réfutent toute accusation de cet ordre. En réaction, Volkswagen a admis avoir été cible d’attaques informatiques, et a entrepris une modernisation significative de son infrastructure numérique afin de parer à toute infiltration future.