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ToggleL’autorisation de la conduite autonome en Suisse en 2025
La Suisse a annoncé que, dès mars 2025, elle autorisera la conduite autonome sur son territoire. Ce développement est particulièrement prometteur pour le déploiement du système FSD (Full Self Driving) de Tesla en Europe. En parallèle de ses innovations en matière de véhicules électriques et de bornes de recharge, Tesla mise énormément sur l’automatisation de la conduite. Le modèle Cybercab, sans volant ni pédales, en est le symbole ultime, bien que les modèles Tesla dotés de cette technologie soient déjà en circulation aux États-Unis.
Les cas d’application autorisés
Dès le 1er mars 2025, trois scénarios d’application spécifiques seront permis en Suisse. Premièrement, les voitures auront l’autorisation de se garer automatiquement dans des emplacements spécialement désignés et indiqués par les autorités cantonales et communales. Cette possibilité étendra l’utilisation de l’ASS (“Actually Smart Summon”) de Tesla, actuellement très limité en Europe.
Ensuite, on permettra la conduite sur autoroute sans que le conducteur ait besoin d’être vigilant. Nous atteignons donc le niveau 3 de conduite autonome, une étape déjà en place en Allemagne, et dans une moindre mesure en France, bien que très restreint quant à la vitesse maximale autorisée.
Enfin, la Suisse prévoit l’utilisation de véhicules autonomes sans conducteur sur des routes publiques, similaire aux taxis Waymo aux États-Unis. Les applications incluront le transport de marchandises et de passagers, mais seulement sur des portions de routes précises régulées par l’Office fédéral des routes (OFROU).
Impact potentiel sur la législation européenne
Avec la date du 1er mars 2025, la feuille de route de Tesla coïncide avec l’échéancier fixé pour le déploiement en Europe. Cependant, il reste à voir si d’autres pays européens suivront l’exemple suisse. L’Allemagne montre des progrès similaires, mais la France avance de manière plus prudente. La Suisse, bien qu’en dehors de l’Union Européenne, pourrait influencer l’acceptation continentale.
Questions autour des capacités du FSD
La capacité du FSD en Europe suscite des interrogations : sera-t-il aussi performant que celui des États-Unis ou y aura-t-il des limitations ? Comment se comparera-t-il face aux technologies de Mercedes-Benz ou BMW ? Les réponses devraient arriver dans les mois à venir, éclairant l’avenir de la conduite autonome en Europe.