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ToggleUn investissement majeur dans l’énergie propre en Angleterre grâce au conglomérat Tata
En vue de répondre aux exigences croissantes du secteur énergétique propre, le conglomérat indien Tata, en partenariat stratégique avec le gouvernement du Royaume-Uni, est sur le point d’inaugurer une installation d’envergure dédiée à la production de batteries.
Cette initiative se traduira notamment par l’alimentation en batteries des automobiles, ainsi que des deux-roues électriques tels que les scooters et les motos.
Essor du marché des deux-roues électriques et vision de Tata
Malgré une évolution plus lente des deux-roues électriques comparativement aux voitures électriques, le marché connaît un essor notable, en particulier en Inde, où les véhicules à deux roues écologiques rivalisent de popularité.
Tata, conscient de cette tendance en pleine expansion, a choisi le Royaume-Uni, et plus précisément Bridgewater, Somerset, comme le site de sa future usine de batteries à hautes capacités.
Les retombées économiques anticipées
Cet investissement massif de près de 4 milliards de livres sterling, soutenu par une subvention gouvernementale de 500 millions d’euros, devrait déboucher sur la création de 4 000 emplois, impactant ainsi positivement l’économie locale et nationale.
Un démarrage prévu pour le printemps
Les travaux de la Gigafactory, opérée par Agratas, filiale de Tata spécialisée dans la fabrication de batteries, doivent commencer au spring, avec une production attendue à l’horizon 2026.
La diversification est aussi au rendez-vous, avec des batteries destinées non seulement au stockage d’énergie et aux véhicules militaires, mais également au secteur des deux-roues.
Avantages pour les constructeurs automobiles britanniques
Les premiers à bénéficier de cette avancée technologique seront très probablement les véhicules de Jaguar Land Rover, marque appartenant à Tata depuis 2008.
La perspective d’un futur Range Rover électrique équipé de ces batteries semble plausible. Tata Motors, branche automobile, tirera également parti de cette innovation.
Le rôle potentiel de l’usine dans l’électrification des motos locales
Cependant, le marché des motos électriques au Royaume-Uni reste réticent à l’électrification. Triumph, par exemple, qui a déjà flirté avec l’idée d’un prototype électrique, a finalement mis de côté le projet.
Quant à Norton, il reste concentré sur les modèles traditionnels sans s’aventurer dans l’électrique. Malgré cela, ces fabricants pourraient reconsidérer leur position au vu de la proximité de la nouvelle usine de production de batteries.
Perspectives pour les constructeurs de motos électriques britanniques
Toutefois, des marques comme Maeving, connue pour ses motocyclettes rétro électriques assemblées en Angleterre, pourraient envisager de s’approvisionner auprès de cette infrastructure naissante, contribuant ainsi à un cercle vertueux de développement durable local.