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ToggleLe marché du vélo d'occasion en plein essor
Après une explosion des ventes en 2024, la plateforme Buycycle dévoile quelques informations sur le marché du vélo d’occasion et souligne les trois VTTAE les plus en vogue. Les ventes de vélos électriques ont connu un ralentissement en 2024 en France, selon L’Union Sport & Cycle, mais le marché du vélo d’occasion et reconditionné continue de croître.
La plateforme Buycycle, active en Europe et aux États-Unis, annonce une multiplication par quatre de ses ventes en 2024 par rapport à 2023, et même par onze en France. Dans l’Hexagone, le coût des vélos électriques neufs reste prohibitif pour de nombreux consommateurs, rendant le marché de l’occasion crucial pour un transport abordable. Henk Swarttouw, président de la Fédération européenne des Cyclistes, estime que le marché des vélos d’occasion contribuera à réduire cette “pauvreté de transport”.
Enjeux financiers et environnementaux
Au-delà de l’aspect financier, la durabilité est le second critère de choix (24 %) d’après une étude d’Euromonitor International. Trek, par exemple, évalue qu’un vélo d’occasion a une empreinte carbone quatre fois inférieure à celle d’un modèle neuf, hors fabrication et matériaux.
Buycycle dévoile aussi des données sur les modèles les plus prisés parmi ses 1 000 premiers vélos vendus. Cannondale, suivi de Trek et Bianchi, se distingue comme la marque qui perd le moins de valeur entre le neuf et l’occasion.
Préférences pour les matériaux et types de vélos
Sur la plateforme, qui propose 22 000 vélos mécaniques et 3 000 électriques, le prix moyen d’un vélo électrique s’élève à 3 130 euros. Les VTTAE les plus populaires sont le Specialized Turbo Levo, ainsi que les Cube Stereo et Reaction Hybrid. L’accent est mis sur les vélos électriques de loisir, comme les VTTAE, le vélo de route ou gravel, avec une tendance marquée pour les cadres en carbone (70 % des ventes) en raison de leur légèreté, suivis par l’aluminium (28 %) et l’acier (3 %).
Enfin, bien qu’attrayant, le carbone émet trois fois plus de CO2 que l’aluminium et quatorze fois plus que l’acier, selon Trek. Ces chiffres soulignent la complexité des enjeux environnementaux dans le choix des matériaux pour les vélos.