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ToggleStellantis investit dans l’avenir énergétique avec une usine de batteries au sodium en France
Une technologie de batterie innovante séduit Stellantis
Le géant automobile Stellantis, maison mère de marques telles que Peugeot, Citroën, Fiat et Jeep, a pris une décision audacieuse en décidant d’investir dans l’énergie de demain. En misant sur la technologie de la batterie au sodium, Stellantis se détache de la tendance actuelle qui favorise le lithium, pourtant très prisé par les fabricants chinois de voitures électriques.
Une usine française pour un futur énergétique renouvelé
La société française Tiamat, issue de recherches menées par le CNRS, bénéficie de l’investissement de Stellantis. Ce soutien financier vise à accélérer le développement de batteries au sodium, permettant ainsi à Tiamat de construire une usine sur le territoire national. L’implication de Stellantis pourrait également conduire à réduire les coûts de production des véhicules électriques du groupe.
#StellantisVentures continues to support #Stellantis‘ global commitment to clean, safe and affordable mobility by investing in Tiamat, a startup revolutionizing energy storage with the promising sodium-ion battery technology ➡️ https://t.co/R7jlUfhO91 pic.twitter.com/nBzdswUOIO
— Stellantis (@Stellantis) January 12, 2024
Des caractéristiques alléchantes pour les batteries au sodium
Tiamat, la start-up derrière ce progrès technique, exhibe des caractéristiques prometteuses pour ses batteries. En effet, elles auraient la capacité de perdurer à travers 5 000 cycles de charge tout en conservant 80 % de leur capacité originale, et la possibilité de recharger rapidement. Côté performance, Stellantis souligne que ces batteries surpassent les batteries lithium-ion en conditions de froid, apportant ainsi une réponse aux défis des périodes hivernales.
Un produit écologique et économique
L’avantage environnemental et économique des batteries au sodium est indéniable, car elles n’intègrent ni lithium ni cobalt, des matériaux bien plus onéreux et moins abondants. Malgré une densité énergétique inférieure à celle des batteries au lithium, la perspective de batteries moins chères et moins dépendantes de ressources rares séduit.
L’horizon des premières applications
La première génération de batteries au sodium fabriquées dans la future usine française sera destinée à des applications d’outillage électrique et de stockage d’énergie fixe. Ce n’est qu’avec une seconde génération de batteries que l’on pourrait espérer voir la technologie adoptée par les véhicules électriques de Stellantis.
Des perspectives d’adoption dans les véhicules compacts
À la lumière de l’usage de batteries au sodium dans des petits véhicules électriques en Chine, il est permis de rêver à une intégration future dans des modèles européens compacts tels que la Citroën Ami ou la Fiat Topolino. Une telle évolution pourrait contribuer à la démocratisation de la voiture électrique, à l’image de la Citroën ë-C3 et son tarif attractif avant même les incitations écologiques.
Une évolution à surveiller de près
Avec une telle initiative, Stellantis pourrait redéfinir les normes de l’industrie automobile électrique et l’autonomie des véhicules. Ce ne sera que dans quelques années que nous pourrons réellement mesurer l’impact de ces investissements innovants sur le marché et les comportements des consommateurs.