Première voiture électrique de Ferrari attendue pour 2025

Une obligation réglementaire

La première voiture électrique de Ferrari, qui devrait être lancée en 2025, a récemment été aperçue en tests sur route ouverte. À partir de 2035, toutes les voitures neuves vendues en Europe devront être entièrement électriques. Ferrari, qui vend plus de 100 000 véhicules par an, devra se conformer à cette réglementation et cesser de commercialiser des modèles thermiques.

Ferrari's first all-electric car is on the way…>> https://t.co/dBV1KCagY5 pic.twitter.com/I2j17qJQQq

— Auto Express (@AutoExpress) September 8, 2024

Déjà une transition vers l’électrique

Ferrari a déjà commencé à électrifier sa gamme avec des modèles hybrides rechargeables comme la SF90 Stradale et la 296 GTB. Cependant, ces motorisations sont critiquées pour leur impact environnemental, et elles seront également interdites à la vente dans la prochaine décennie. Le constructeur a donc entamé le développement de sa propre voiture 100 % électrique, avec un objectif de 80 % de ventes de modèles électrifiés d’ici 2030.

État de développement

Des images non officielles, révélées par des photographes espions et relayées par Autoexpress, montrent un véhicule de développement basé sur la plateforme technique du Maserati Levante, confirmant ainsi l’avancement du projet. Cependant, aucun détail sur le design final n’est encore visible.

Prix et disponibilité

Bien que les détails soient encore rares, il est estimé que cette supercar électrique pourrait coûter autour de 500 000 euros. Une liste d’attente devrait être mise en place pour gérer une demande potentiellement élevée, bien que le prix exact ne sera déterminé qu’un mois avant le lancement officiel.

Caractéristiques techniques

Le nom définitif et le type de carrosserie de cette nouvelle supercar électrique n’ont pas encore été révélés. Il est possible qu’elle emprunte certaines technologies du Purosangue, comme les suspensions actives et les roues arrière directrices. Ferrari n’utilisera pas de batteries LFP (lithium-fer-phosphate), préférant les batteries NMC (nickel-manganèse-cobalt), offrant une densité d’énergie supérieure sans augmenter la taille ou le poids, ce qui améliore la consommation et l’autonomie.

Production et concurrence

Cette voiture sera produite dans le tout nouvel E-Building de Ferrari, un investissement de 200 millions d’euros. Elle pourrait concurrencer des modèles comme la Lotus Evija et la Pininfarina Battista. Le CEO de Ferrari, Benedetto Vigna, a confirmé que le projet progresse bien et même en avance sur certains processus.

Encore un peu de patience avant de découvrir cette supercar électrique en détail…