Sommaire
ToggleVoi critique sévèrement le programme de trottinettes électriques de Londres
Voi considère que le programme de trottinettes électriques de Londres est le “pire parmi plus de 100 villes en Europe” où il est présent.
Selon Fredrik Hjelm, PDG et co-fondateur, les essais fortement réglementés des trottinettes électriques “ne peuvent pas rivaliser” avec les vélos électriques en libre-service, qui, eux, ne sont pas soumis à des régulations strictes et peuvent être déployés en nombre et emplacement illimités.
Problèmes de compétitivité
Actuellement, Voi et Lime exploitent les essais de trottinettes électriques à Londres, mais Hjelm a exprimé que Voi pourrait “n’avoir d’autre choix” que de se retirer du programme ou de déployer 20 000 vélos électriques pour “rétablir l’équité”.
Ces commentaires font écho à ceux de l’opérateur Dott, qui a quitté le programme londonien après avoir accusé la montée rapide et non réglementée des vélos électriques. Dott a également déplacé ses 2 500 vélos électriques de Londres vers Paris et Rome.
Lettre au maire de Londres
Dans une lettre adressée au maire de Londres, Sadiq Khan, Hjelm a insisté sur l’importance de la micromobilité pour réduire la dépendance aux voitures et favoriser des transports durables et accessibles.
Il a également souligné le rôle majeur des trottinettes électriques dans l’amélioration de la qualité de l’air à Londres. Hjelm a rappelé que malgré le succès des trottinettes dans d’autres villes britanniques et européennes, le programme londonien est le moins performant en raison des régulations trop strictes.
Options pour l’avenir
Hjelm a mentionné deux options si Voi n’arrive pas à améliorer la situation avec Transport for London (TfL) :
- Se retirer de la ville, ce qui signerait “l’échec et la fin du programme de TfL”, laissant Lime comme seul opérateur.
- Investir dans et déployer 20 000 vélos électriques à travers Londres cet été.
Voi a également critiqué le fait que le programme de trottinettes électriques n’est disponible que dans neuf arrondissements et la Cité de Londres, créant une zone d’opération fragmentée et limitant les déplacements. Les points de stationnement insuffisants, les zones interdites et autres restrictions compliquent aussi le programme.
Appel à l’action
Hjelm a conclu sa lettre en espérant que le maire pourrait utiliser son influence pour collaborer avec le gouvernement après le 4 juillet afin d’améliorer la situation, tout en se disant prêt à discuter et partager ses expériences issues d’Europe.