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L’Armée française teste des engins électriques pour renforcer sa mobilité
L’évolution de la mobilité militaire avec l’intégration des véhicules électriques
Dans un contexte de modernisation continue, la mobilité des forces terrestres françaises est au cœur d’expérimentations stratégiques visant à intégrer des engins électriques dans leur arsenal. Le Battle Lab Terre a récemment achevé une série d’évaluations concernant deux types de véhicules électriques : le speed-bike LMX 56 et la moto électrique LMX 161. Ces essais sont cruciaux pour juger de l’avantage tactique que pourraient représenter ces moyens de transport dans l’accomplissement de diverses opérations militaires.
Il est à noter que l’utilisation de véhicules électriques en milieu militaire n’est pas une nouveauté : d’autres armées internationales, parmi lesquelles les norvégiens, les néo-zélandais, les britanniques, les américains et récemment les ukrainiens, ont déjà testé ou implémenté ces appareils pour diverses applications, y compris pour des missions offensives, comme en témoigne l’utilisation par l’armée ukrainienne de motos électriques dans le déplacement de munitions antichars.
L’avantage des deux-roues électriques pour l’armée
Traditionnellement, les motocyclettes utilisées par les forces armées étaient entravées par le bruit et la lourdeur des moteurs thermiques, contrairement aux modèles électriques qui sont reconnus pour leur silence, leur vitesse, leur maniabilité, leur légèreté et leur polyvalence. Ces attributs en font des instruments idéaux pour une variété de missions telles que la transmission d’informations sensibles, la livraison de matériel ou encore des opérations d’infiltration ou d’exfiltration.
Alors que la tendance mondiale s’oriente vers une adoption croissante de ces technologies, l’armée française explore également ces possibilités et s’est associée à LMX Bikes, un fabricant français spécialiste des véhicules électriques aux performances avancées.
Perspectives d’avenir pour l’équipement des militaires français
Le vélo électrique speed-bike LMX 56, doté de performances exceptionnelles, ainsi que la LMX 161, moto électrique à la légèreté remarquable (pesant à peine 45 kg), ont été mis à l’épreuve durant des manœuvres militaires. Ces tests visaient à évaluer l’aptitude de chaque véhicule à répondre efficacement aux exigences spécifiques des missions envisagées.
Bien qu’il soit prématuré de prévoir l’équipement systématique des forces françaises en véhicules électriques, le potentiel est indéniable. La Section technique de l’armée de Terre (STAT) prévoit de prolonger ces tests en 2024 pour affiner l’évaluation des performances de ces engins, telles que leur vitesse, leur autonomie et leur capacité à opérer discrètement, et ainsi confirmer leur utilité pour des missions ciblées.