Sommaire
ToggleLes tiges de selle de Fox sont connectées et intelligentes
Les Américains de Fox ont présenté un brevet pour une tige de selle télescopique à commande vocale, intelligente et connectée.
Cette innovation pourrait redéfinir l’expérience du vélo en intégrant des technologies avancées pour améliorer la performance et le confort des cyclistes. Repéré par BikeRumor, ce brevet marque une étape clé dans la transition des vélos vers des objets connectés et intelligents, domaine sur lequel Fox travaille depuis plusieurs années.
Capteurs multiples pour une adaptation constante
L’objectif principal de Fox est de coordonner différents capteurs afin que le cycliste n’ait plus à gérer manuellement la hauteur de sa selle. Ces capteurs mesurent l’inclinaison, la vitesse, la cadence, la position GPS et même le rythme cardiaque. Avec ces informations, le système ajuste automatiquement la hauteur de la selle en fonction du terrain et des habitudes du cycliste. Cela pourrait s’avérer particulièrement utile dans les descentes où la selle doit être abaissée. Bien que cette automatisation puisse être bénéfique pour les cyclistes débutants, elle représente également des risques comme une remontée inattendue de la selle dans des passages techniques.
Positions intermédiaires et commande vocale
Le brevet dévoile aussi des possibilités de réglages intermédiaires, grâce à des capteurs de position. Ces réglages permettront aux cyclistes de choisir des hauteurs spécifiques de selle adaptées à diverses situations.
Ils seraient activés par un second levier, selon le brevet. De plus, une fonction de contrôle vocal est envisagée, éliminant la nécessité d’appuyer sur un levier. Il suffirait de commander la selle par une simple consigne vocale, tel que « Ok Dropper, baisse la selle » en pleine forêt.
Réflexion sur la complexité croissante des vélos
Devant ces innovations, une question se pose : est-ce que la complexité accrue des vélos est vraiment nécessaire ?
Le vélo a toujours séduit par sa simplicité, malgré les améliorations continues des transmissions, des pneus et des freins. Pourtant, l’industrie cycliste semble accélérer l’adoption de la technologie et des systèmes connectés.
L’ajout d’automatismes et de connectivités sera-t-il un vrai plus pour le vététiste ? Ou est-ce simplement un argument de vente pour les fabricants cherchant à innover et à se différencier dans un marché compétitif ? Seule l’évolution des pratiques et la réception des utilisateurs nous le diront.