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ToggleL’effondrement de Cake, pionnier des motos électriques
La tourmente financière emporte une icône suédoise
L’aventure s’assombrit pour le constructeur scandinave spécialisé dans les motos électriques, Cake, qui a récemment déclaré sa banqueroute.
Cette information a créé un vif émoi dans l’univers des véhicules à deux roues éco-responsables, secteur dans lequel la firme s’est imposée comme un acteur de premier plan.
Cake avait notamment fait parler d’elle avec l’annonce de son modèle haut de gamme, la Bukk, dont le lancement semble désormais compromis.
L’espoir d’une nouvelle ère s’estompe
Alors même que les perspectives d’évolution sur le continent européen se dessinaient, notamment avec une expansion projetée en République tchèque comme l’indiquait un communiqué du 25 janvier 2024, la réalité financière vient contrecarrer ces ambitions.
L’annonce faite lors d’une entrevue accordée au journal Dagens Industri le 1er février met en lumière les difficultés que rencontre l’entreprise.
Une réticence fatale des bailleurs de fonds
Stefan Ytterborn, le fondateur de la société initiée en 2016, admet l’échec des démarches entreprises ces derniers mois pour sécuriser les capitaux nécessaires à la pérennité de Cake.
Malgré une entrée remarquée sur le marché en 2018 avec le lancement de la moto Kalk et une reconnaissance comme précurseur dans le domaine, l’entreprise souffre d’une certaine méfiance de la part des investisseurs.
Cette réticence s’accroît face à une structure actionnariale complexe à six niveaux, dissuadant potentiellement les nouveaux venus.
Une épopée financière semée d’embûches
En dépit d’une levée de fonds engagée pour surmonter les obstacles financiers, la moitié seulement des 80 millions d’euros nécessaires avait été recueillie à mi-parcours du financement. La défection soudaine de plusieurs investisseurs a précipité l’entreprise vers des lendemains incertains.
Un futur toujours en balance
La firme compte à ce jour près de 140 collaborateurs répartis dans des villes clés comme Stockholm, Los Angeles, Milan, et même Paris. Les signaux alarmants se multiplient, à commencer par des retards de paiement qui touchent une partie du personnel.
Toutefois, Ytterborn garde l’espoir de trouver une issue favorable pour sauver la structure qu’il a bâtie, en dépit de l’éventualité d’une liquidation judiciaire. La lutte pour la survie de Cake n’est peut-être pas encore perdue, laissant entrevoir une lueur d’espoir sur un marché en plein essor.