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ToggleUne alliance de contrariétés entre Renault et Velobecane
Renault a récemment dévoilé un vélo électrique pliant, le Vélobecane Renault 4 e-tech, issu d’une collaboration avec Velobecane, pourtant assemblé en France à partir d’éléments majoritairement importés de Chine. Cette initiative contraste fortement avec le succès de leur voiture électrique, la Renault 4 E-Tech, reconnue pour son design innovant.
Un assemblage français au goût amer
Bien que l’accent soit mis sur l’assemblage en France, les éléments utilisés pour la fabrication du vélo restent d’origine chinoise, une pratique fréquente encore décevante quand elle vient d’une marque telle que Renault.
Un modèle loin d’innover
Ce vélo n’apporte pas de véritables innovations et reste techniquement dans la moyenne des vélos électriques d’entrée de gamme. Il conserve le design du modèle Snow de Velobecane, avec quelques modifications esthétiques inspirées par la Renault 4L, mais les caractéristiques restent basiques, avec un moteur de 250 W et une autonomie maximale de 50 kilomètres.
Une stratégie remise en question
Alors que Renault fait sensation avec la Renault 4 E-Tech, ce vélo électrique pourrait nuire à son image en paraissant être une réaction opportuniste à l’engouement pour les mobilités douces, manquant d’une véritable adéquation avec les valeurs écologiques et innovantes de la marque.
Une opportunité non saisie
Renault a manqué l’occasion de s’associer à des concepteurs français pour proposer un produit en adéquation avec ses ambitions écologiques. Le moteur électrique de Virvolt, produit dans leur usine de Flins, aurait pu être utilisé pour renforcer l’image “made in France”.
Le prix de 1 300 € est compétitif par rapport au marché, mais pour une simple adaptation du modèle chinois, il paraît relativement élevé.