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ToggleL’Autorité de régulation de la publicité sévit contre les publicités trompeuses de vélos électriques
L’Autorité de normalisation de la publicité (Authority Standards Authority, ASA) au Royaume-Uni intensifie ses actions contre les publicités mensongères concernant les spécifications des vélos électriques commercialisés dans le pays.
Contrairement aux États-Unis où les vélos électriques peuvent atteindre 20 mph avec un moteur jusqu’à 750 watts, la réglementation britannique est plus stricte : les vélos électriques y sont limités à 15.5 mph avec un moteur ne dépassant pas les 250 watts.
Un exemple de publicité trompeuse signalée
Un incident signalé en avril 2023 a mis en lumière cette problématique. Un usager rapportait qu’une publicité diffusée par G-force, un fabricant américain, proposait sur l’application Google une annonce pour un vélo électrique équipé d’un moteur de 750 watts et d’une batterie de longue durée de 48V 20Ah.
Une telle configuration dépassant les normes britanniques, la publicité a été jugée trompeuse et irresponsable.
La défense de G-force et la réaction de l’ASA
G-force a réagi aux accusations en indiquant que sa page produit ne prétendait pas que le vélo était conforme aux réglementations Britanniques pour les vélos classiques et que leurs vélos étaient capables de dépasser le seuil de 15.5 mph si non restreints en puissance.
La compagnie a également précisé que la vidéo promotionnelle visait uniquement à démontrer les capacités du vélo, sans encourager une utilisation contraire à la loi britannique.
Néanmoins, l’ASA a soutenu la plainte, obligeant G-force à retirer la publicité. Cette décision souligne l’importance de la diffusion d’informations correctes concernant les vélos électriques et établit un nouveau standard en termes de conformité légale sur les routes britanniques.
Règlementation au Royaume-Uni et conséquences de la non-conformité
Il est crucial pour les utilisateurs de vélos électriques de se familiariser avec les réglementations en vigueur.
Selon les directives du département des transports britannique, un vélo électrique qui n’adhère pas à la réglementation sur les cycles à pédalage assisté électriquement (EAPC) est considéré comme un cyclomoteur ou une moto, et doit par conséquent être enregistré et taxé.
Le conducteur doit posséder un permis de conduire, et le port du casque est obligatoire.
Cette mise au point intervient comme un rappel des règles strictes qui régissent la production et l’utilisation de vélos électriques au Royaume-Uni et en Europe.
Les infractions potentielles à ces règlements peuvent avoir des conséquences sérieuses sur la légalité de l’utilisation des vélos électriques sur les voies publiques britanniques.