Dans le monde des deux-roues électriques, une révolution technologique vise à simplifier la vie des cyclistes : un vélo électrique Panasonic est désormais équipé d’un système intelligent permettant de surveiller la pression des pneus sans l’utilisation de capteurs traditionnels.
Cette innovation est le fruit des avancées de STMicroelectronics, un leader européen dans la fabrication de semi-conducteurs.
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ToggleInnovation ingénieuse : un algorithme remplace les capteurs physiques
L’entreprise a mis au point une méthode pour contrôler la pression des pneus sans faire appel aux capteurs coûteux habituellement fixés sur les valves. A la place, STMicroelectronics s’appuie sur un algorithme intelligent intégré au contrôleur d’un vélo électrique.
Ce système analyse plusieurs indicateurs comme la puissance du moteur, la vitesse et le rythme du pédalage pour détecter tout changement de rendement qui pourrait indiquer une chute de la pression des pneus.
Technologie de pointe alimentée par un micro-ordinateur
Le cerveau de cette technologie est un micro-ordinateur comprenant un processeur Arm Cortex-M4 et une mémoire flash qui se chargent d’analyser les données récoltées. Le logiciel proprio STM32Cube.AI utilise l’intelligence artificielle pour interpréter ces informations et, en cas de détection d’une baisse de pression, une alerte s’affiche sur l’écran du vélo. Toutefois, en cas de besoin, le gonflage du pneu reste à la charge du cycliste, le système n’incluant pas de mécanisme de gonflage automatique.
Une technologie abordable pour un vélo électrique innovant
La mise en œuvre de cette technologie avancée ne rime pas avec un coût prohibitif.
En témoigne le modèle Panasonic Timo A, version améliorée du populaire VAE Timo, qui incorpore ce système de surveillance de pression et reste abordable avec un prix de vente de 150 000 yens, environ 910 euros.
Cette prouesse est la preuve que les innovations technologiques peuvent être accessibles et bénéfiques pour une vaste audience.
Ce vélo électrique révolutionnaire fera également part de son apparition lors d’un congrès dédié à l’intelligence artificielle à Tokyo.