Pourquoi l’Europe doit s’inspirer des Kei-Cars japonaises pour produire des voitures électriques légères d’ici 2050 ?

Développer les voitures électriques légères pour 2050
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L’Europe face au défi de la décarbonation automobile

Les objectifs de neutralité carbone pour le parc automobile européen d’ici 2050 semblent encore lointains. Une étude indépendante suggère que des véhicules électriques plus petits et abordables, comme ceux que l’on trouve au Japon et en Chine, pourraient être une solution. L’accent est mis sur la nécessité de développer de telles options en Europe.

Des véhicules compacts pour une Europe verte

Le Groupe d’Études et de Recherche Permanent sur l’Industrie et les Salariés de l’Automobile (GERPISA) propose de réduire la taille, le poids et le prix des nouvelles voitures en Europe. Cette mesure s’inspire du modèle japonais des Kei-Cars, qui sont des véhicules légers et compacts conçus pour minimiser l’impact environnemental, tout en étant fiscalement avantageux.

Les avantages d’un modèle japonais

Les Kei-Cars, très populaires au Japon, se caractérisent par leurs dimensions réduites et leur légèreté, offrant ainsi une efficience énergétique optimale. En limitant le poids et la taille des véhicules, on diminue non seulement les émissions de CO2 lors de leur utilisation mais aussi la consommation des matières premières nécessaires à leur fabrication. Le coût des matières premières étant réduit, les véhicules deviennent également plus abordables.

La vision ASEV pour l’Europe

En Europe, la stratégie ASEV (véhicules électriques abordables et durables) prône l’adoption de véhicules plus petits, comme ceux à succès en Chine, pour réduire le prix d’achat des voitures neuves. En 2023, le prix moyen d’une voiture neuve en France était de 35 474 euros, en hausse de 6 % par rapport à 2022. L’électrification et l’augmentation des performances, requises pour des véhicules plus grands, contribuent à ce renchérissement.

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Stratégies du GERPISA pour encourager l’ASEV

  1. Créer une catégorie sous-M1, ou M1 ASEV, limitant dimensions, poids et puissance des véhicules pour faciliter rapidement leur intégration dans la réglementation européenne.
  2. Ajuster la réglementation CO2 pour intégrer des ASEV, en établissant des crédits carbone dégressifs.
  3. Instaurer un cadre financier similaire aux projets européens d’intérêt commun pour subventionner la production des ASEV.
  4. Lancer un Eco score européen basé sur l’analyse du cycle de vie, incitant à la transparence et favorisant l’environnement.
  5. Développer une boîte à outils pour les autorités locales pour intégrer les ASEV dans les politiques de mobilité urbaine.

Les défis d’acceptation par le consommateur

Bien que prometteuses, ces idées pourraient rencontrer une résistance des consommateurs, friands de SUV pour leur position de conduite élevée et le sentiment de sécurité qu’ils offrent. Les tentatives précédentes d’introduire des véhicules de type Kei-Cars en Europe ont échoué, comme le montrent l’arrêt des modèles Peugeot iOn et Suzuki Jimny. Malgré ces échecs, le GERPISA croit en la possibilité d’un virage vers les véhicules compacts, soutenu par des personnalités influentes de l’industrie.

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