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ToggleLa montée en puissance des véhicules électriques au Japon
La timide incursion des marques nippones dans l’électromobilité
Depuis quelques décennies, les constructeurs automobiles japonais tels que Toyota, Honda, Nissan, Mazda, Mitsubishi et Subaru, ont assis leur présence en Europe avec un succès varié.
Si Toyota s’est distinguée avec ses modèles hybrides, l’Europe assiste à une transition progressive vers une mobilité plus électrique, un domaine où le Japon semble accuser un certain retard.
L’électrification des véhicules: une adaptation stratégique complexe
Confrontées à un avenir où le véhicule électrique s’impose comme la norme en Europe à l’horizon 2035, les marques japonaises, qui privilégiaient jusqu’ici une approche multi-énergies, s’orientent lentement vers une production accrue de modèles électriques.
Nissan demeure un cas à part avec sa Leaf, lancée en 2010, et l’Ariya, un SUV électrique récent et sophistiqué.
Investissements et ambitions: Toyota en première ligne?
Toyota, historiquement orientée vers les technologies hybrides, envisage une augmentation significative de sa production de véhicules électriques afin de combler le retard sur des concurrents comme Tesla.
Elle prévoit de lancer une gamme de modèles électriques, dont un Co-SUV compact en partenariat avec Suzuki, et travaille également sur l’élaboration de nouvelles batteries en collaboration avec de grands noms de l’industrie.
Solidarité industrielle: des accords stratégiques entre marques nippones
Dans un esprit de mutualisation des forces, on observe des collaborations telles que celle entre Toyota et Subaru pour développer huit nouveaux modèles électriques d’ici à 2028, ou encore entre Mitsubishi et Honda vers une recherche commune de solutions efficaces dans le secteur de l’électromobilité.
Une approche électrique globale et des stratégies diversifiées
Mazda, dans un accord avec Panasonic, Nissan avec ses aventures dans l’IA appliquée aux batteries, ou encore Honda avec son programme d’électrification mondiale, illustrent bien cet élan collectif japonais pour s’aligner sur les nouveaux standards de mobilité électrique, sans toutefois délaisser complètement les autres types d’énergies en raison d’une vision globale de la mobilité et des spécificités de marchés variés.
En conclusion
Malgré un départ prudent dans la course au tout électrique, l’industrie automobile japonaise, avec ses multiples collaborations et son expertise en matière de multiples énergies, pose les jalons d’une transition électrique prometteuse, en gardant toujours un œil attentif sur le marché global et sur les attentes diversifiées de consommateurs à travers le monde.