L’entreprise néerlandaise La Souris est accusée de vendre des fatbikes illégaux

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Une enquête pénale vise La Souris

La chaîne néerlandaise La Souris, connue pour vendre divers modèles de fatbikes électriques, fait face à une enquête pénale lancée par le Ministère public. Cette enquête accuse l’enseigne de vendre des fatbikes illégaux aux consommateurs, tout en les présentant comme étant conformes aux normes des vélos électriques.

Le scandale a éclaté à la rentrée dans le monde du vélo électrique, alors que les autorités néerlandaises intensifient leur lutte contre les fatbikes électriques jugés illégaux. La Souris, qui possède 21 succursales au Pays-Bas, est au centre de cette controverse.

Saisies et accusations

Fin août, l’Inspection de l’environnement humain et des transports (ILT) a saisi 1100 fatbikes vendus par La Souris, en raison de leur facilité à être débridés. Une enquête journalistique a également mis en doute la légalité de certains modèles commercialisés.

La chaîne YouTube BOOS a dévoilé l’existence de cette enquête pénale, en dénonçant les pratiques commerciales de La Souris. Selon BOOS, l’entreprise aurait vendu des fatbikes électriques avec des puissances de 500 ou 750 W – bien au-delà de la limite européenne fixée à 250 W – tout en prétendant qu’ils étaient conformes aux réglementations.

Les consommateurs ne sont souvent pas au courant de l’illégalité de ces fatbikes, ce qui peut entraîner des problèmes, notamment l’absence de couverture d’assurance et des sanctions pénales. BOOS accuse Armando Muis, le propriétaire de La Souris, d’avoir vendu délibérément ces fatbikes illégaux en les présentant comme légaux.

La défense d’Armando Muis

Armando Muis maintient que La Souris ne vend que des fatbikes conformes à la loi. Il affirme que l’inspection a effectué des tests incorrects sur des produits inachevés et que ses vélos sont protégés contre toute manipulation avant de quitter les magasins. Il souligne également que les accusations de BOOS sont basées sur des factures d’achat plutôt que sur des recherches approfondies.

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Il faudra patienter jusqu’à la fin de l’enquête pénale pour connaître le sort de La Souris, bien que la polémique demeure brûlante aux Pays-Bas. Plusieurs partis politiques ont également pris des mesures pour encadrer davantage l’utilisation de ces engins, incluant des propositions telles que le casque obligatoire, un âge minimum et une classification spécifique.

En réponse à ces controverses, La Souris a rappelé plusieurs milliers de modèles pour apporter des modifications techniques et logicielles, afin de rendre les fatbikes plus difficiles à débrider. Cette action soulève néanmoins des questions sur la réactivité de l’enseigne face à ces problématiques.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’un encadrement plus rigoureux et d’une meilleure information des consommateurs sur les produits qu’ils achètent.

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