16600 fatbikes électriques saisis aux Pays-Bas
Des actions strictes de l’ILT
L’Inspection de l’environnement humain et des transports (ILT) a saisi plus de 16 500 fatbikes électriques illégaux aux Pays-Bas. Depuis juillet, cette agence néerlandaise mène une lutte active contre ces véhicules, avec des résultats notables.
Prolifération des fatbikes illégaux
Les fatbikes électriques peuvent être débridés facilement, ce qui permet à ces deux-roues de dépasser les 25 km/h, la limite légale pour les vélos électriques en Europe. Ces véhicules sont alors considérés comme des cyclomoteurs, nécessitant des homologations spécifiques.
Saisies à Rotterdam
Au port de Rotterdam, l’ILT a stoppé l’importation de milliers de fatbikes provenant de constructeurs chinois. « Nous constatons qu’un nombre croissant de cyclomoteurs moins chers, dangereux et non homologués sont proposés sur le marché néerlandais », indique l’agence.
Catégorisation des véhicules
L’agence rappelle que ces fatbikes doivent être considérés comme des cyclomoteurs et non des vélos électriques. Il est important que ces véhicules illégaux disparaissent des rues par l’arrêt de leur vente via des circuits commerciaux officiels.
Débat politique
Un débat politique est en cours aux Pays-Bas. Le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), le Nouveau Contrat social (NCS) et le Parti pour la liberté (PVV) proposent de rendre obligatoire le port du casque et d’instaurer un âge minimum de 14 ans pour les conducteurs de fatbikes. Barry Madlener, Ministre des infrastructures et membre du VVD, estime cependant qu’il est juridiquement difficile de distinguer les fatbikes des vélos électriques.
