Sommaire
ToggleLes constructeurs chinois et le marché français de l’automobile
Une grande pression s’exerce actuellement sur le secteur automobile en France, particulièrement en ce qui concerne les véhicules électriques. Les constructeurs chinois, comme MG et BYD, suscitent l’intérêt par leurs performances récentes sur le marché, même si 2024 a été marquée par des défis et des obstacles conséquents. En particulier, le durcissement des conditions pour obtenir le bonus écologique et l’augmentation des frais de douane ont impacté les ventes.
Une année 2024 difficile pour le marché français
En France, le marché de la voiture électrique, malgré un ralentissement, reste légèrement plus avancé que la moyenne européenne avec une part de 17 % contre 15 % au niveau continental. Cependant, le total des immatriculations a connu une baisse de 3,17 % par rapport à 2023, avec une perte particulièrement notable chez Stellantis et Citroën. Renault s’en sort mieux, et se positionne même comme la marque la plus vendue.
Les constructeurs chinois et leur adaptabilité
Chez les constructeurs chinois comme MG, l’adaptabilité est clé. MG a réussi à compenser une baisse de 25 % en 2024 grâce à ses modèles hybrides, représentant désormais plus de 52 % des ventes de la marque en France. BYD connaît une hausse fulgurante avec la commercialisation de nouveaux modèles plus accessibles, bien que les ventes restent modestes.
Stratégies pour surmonter les défis européens
Les constructeurs chinois font face à des défis inédits avec l’ajustement des politiques protectionnistes et la compétitivité accrue. MG et BYD, par exemple, choisissent d’élargir leur gamme en intégrant davantage de modèles hybrides. Les projets de production locale en Europe, notamment par BYD, visent à contourner les frais de douane tout en consolidant leur présence sur le marché européen.
Perspectives pour 2025
Pour 2025, les perspectives s’annoncent plus favorables. MG prévoit de lancer six nouveaux modèles, couvrant une large gamme de véhicules électrifiés. BYD pousse également ses ambitions en Europe avec l’implantation de nouvelles usines. Malgré les intérêts et les mouvements concurrentiels européens, ces marques chinoises montrent un pragmatisme affirmé et une volonté d’adaptation pour s’ancrer durablement dans le paysage automobile européen.