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L’avenir du marché du vélo selon Roland Berger
Attente d’une reprise
Selon une étude menée par Roland Berger, le secteur du vélo pourrait ne pas revenir à la croissance avant 2026. En pleine tourmente depuis deux ans, marqués par des faillites et des difficultés financières variées, l’industrie espère un redressement. Jusqu’à présent, 2025 était envisagée pour un retour à la normale, mais de récentes analyses suggèrent un sursis jusqu’en 2026. Ce rapport résulte de données collectées auprès de 40 acteurs, principalement en provenance des pays germanophones.
Une guerre des prix favorable aux consommateurs
Plusieurs éléments clés ressortent de cette étude. Tout d’abord, une persistance de la guerre des prix devrait se traduire par des prix attractifs durant les 18 prochains mois. Cela est dû à des stocks qui doivent être écoulés et à une concurrence intense incitant les fabricants à proposer des offres compétitives. Il est important de noter que l’année 2021, avec ses 22,1 millions de vélos vendus et un chiffre d’affaires de 19,7 milliards d’euros, restera probablement inégalée dans un avenir proche. Les performances de 2024 ou 2025 ne devraient pas atteindre ce niveau, mais cela ne signifie pas pour autant un effondrement du secteur.
L’essor des vélos électriques
Le rapport souligne également que la demande en vélos électriques continuera d’animer le marché. Malgré un léger ralentissement observé en 2023, notamment en France et dans le reste de l’Europe, l’essor des vélos à assistance électrique est indéniable. Toutefois, un grand fabricant anticipe une réduction de ses volumes de ventes de 15 % d’ici 2025. Il ne faudrait cependant pas généraliser ce cas particulier à l’ensemble du secteur. Roland Berger conseille aux constructeurs d’optimiser leur offre en réduisant le nombre de nouveaux modèles chaque année.