Une nouvelle ambition pour Pony à Paris
L’entreprise française Pony, originaire d’Angers et ayant réussi une levée de fonds de 23 millions d’euros en septembre 2024, souhaite devenir l’un des trois futurs opérateurs autorisés à fournir des vélos électriques en libre-service dans la capitale française. Actuellement, Lime, Dott et Tier, qui ont récemment fusionné, dominent ce marché à Paris. Cependant, cette situation est sur le point d’évoluer en 2025, avec un nouvel appel d’offres lancé par la mairie pour sélectionner trois nouveaux opérateurs pour un contrat de quatre ans.
Pony : une implantation déjà établie en France
Depuis plusieurs années, Pony s’est développée à travers le pays, de sa ville d’origine, Angers, jusqu’à Bordeaux et Tours. Son modèle repose sur un concept participatif unique en son genre : les particuliers peuvent acquérir un vélo Pony, le partager, et récupérer une partie des bénéfices générés à chaque utilisation pour compenser leur achat initial.
Caractéristiques du vélo biplace Pony
Dans sa proposition pour conquérir Paris, Pony mise sur son vélo électrique biplace, adapté pour transporter un adulte ou un enfant de plus de six ans grâce à un guidon directionnel et des repose-pieds adaptés. Ce vélo, entièrement produit en Europe et en France dès 2025, représente l’atout majeur de Pony pour attirer l’administration parisienne. Outre sa capacité à transporter deux personnes, il est présenté comme un produit local par excellence.
Pony : une stratégie de déploiement réfléchie
Si Pony est retenue, la société prévoit de déployer 6000 vélos électriques biplaces en libre-service dans Paris. Pour chaque nouvelle ville d’installation, Pony établit un atelier de maintenance et collabore avec des partenaires logisticiens, comme La Poste, pour garantir l’entretien des vélos. La récente levée de fonds de Pony constitue un argument supplémentaire pour convaincre les décideurs politiques de miser sur une entreprise innovante française.
Pony propose un modèle innovant qui permet à tout à chacun d’investir dans un vélo Double Pony et de récupérer 30% des bénéfices générés par le vélo.
La date exacte à laquelle la décision sera rendue par la mairie de Paris n’a pas encore été communiquée. Pony espère que ses innovations séduiront les élus et qu’elle pourra bientôt participer activement à la mobilité urbaine parisienne.
