Voici les premières batteries électriques made in France sur le marché

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Les batteries françaises pour véhicules électriques en pleine expansion

La production de batteries « made in France » pour les voitures électriques de marques telles que Peugeot, Opel et Mercedes-Benz a pris un nouvel élan. Bien que le lancement ait été retardé de quelques mois, les premières cellules sont désormais disponibles sur le marché, marquant ainsi un tournant pour l’industrie automobile européenne.

Un enjeu européen

La production de batteries électriques est un sujet crucial pour l’Union Européenne, car actuellement, la majorité de ces batteries provient de Chine. Cette situation a incité l’UE à imposer des droits de douane sur les véhicules produits en Chine, batteries comprises, en plus de proposer des bonus écologiques basés sur le lieu de production.

Automotive Cell Company : pionnier français des batteries

La startup ACC, ou Automotive Cell Company, a émergé de la collaboration entre Stellantis, TotalEnergies et Mercedes en tant que coentreprise, chacune de ces entités partageant la même part. Depuis sa fondation en 2020, ACC a lancé sa première usine de production à Douvrin, en France. Ce site produit désormais des cellules destinées aux Peugeot E-3008 et Opel Grandland, premières du genre « Grande Autonomie ».

Objectifs ambitieux pour l’avenir

Actuellement en expansion, ACC vise une production de 2 000 packs de batteries d’ici la fin 2024. D’ici 2025, elle prévoit d’équiper 150 000 véhicules, objectif qui augmentera à 250 000 en 2026 et jusqu’à 2,5 millions en 2030. Ces objectifs s’alignent avec l’interdiction de vendre des voitures thermiques en Europe à partir de 2035, ce qui devrait booster la demande de batteries.

Les défis et améliorations de la production

ACC a investi dans trois blocs de production, dont le premier opérationnel produit des batteries de chimie NMC (nickel-manganèse-cobalt). Cependant, l’entreprise fait encore face à des défis, notamment un taux de rejet élevé de production. Heureusement, ce taux a été amélioré, passant à 98 % de cellules NMC commercialisables, selon Matthieu Hubert, secrétaire général de l’entreprise.

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Une pause dans l’expansion européenne pour ajustements techniques

Pour améliorer sa production, ACC a suspendu temporairement ses projets d’usines en Allemagne et en Italie. Ces sites pourraient bientôt produire des cellules LFP (lithium-fer-phosphate), qui sont moins coûteuses à fabriquer grâce à leur adoption par le groupe Stellantis et bientôt Mercedes.

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