SEB réagit face aux accusations de Marc Simoncini
Le groupe SEB, partenaire industriel d’Angell Mobility, se défend des récentes accusations de Marc Simoncini. Ce dernier a entamé des démarches judiciaires contre le groupe, l’accusant de devoir assumer la responsabilité dans l’affaire des vélos Angell de première génération.
Contexte du litige
Marc Simoncini, fondateur d’Angell Mobility, a annoncé la fin des vélos électriques Angell faute de pouvoir financer le rappel de milliers de vélos présentant un risque de casse du cadre. Dans ses déclarations publiques, Simoncini a pointé du doigt SEB pour la fabrication et l’assemblage des vélos à l’usine d’Is-Sur-Tille. KickMaker, bureau d’études impliqué dans les processus de fabrication, est également mentionné.
Position de SEB
SEB argue qu’il s’est strictement conformé au cahier des charges transmis par Angell pour l’assemblage des vélos. Le groupe affirme n’avoir eu aucune implication dans la conception des vélos et se désole des reproches adressés par Simoncini. Cathy Pianon, porte-parole de SEB, a exprimé que chaque entité devrait assumer ses responsabilités.
Face à ces allégations, SEB a investi dans le projet, affirmant avoir préparé son usine pour produire jusqu’à 20 000 vélos par an, selon les prévisions initiales d’Angell Mobility. Pourtant, seules 5 000 unités ont été vendues en cinq ans.
SEB souligne son soutien
SEB souligne son soutien continu à Angell, ayant injecté 13 millions d’euros dans ce partenariat. Le groupe insiste sur le fait qu’il a tout mis en œuvre pour accompagner le projet d’Angell, notamment en rentrant au capital de la société.
En dépit de la situation délicate, SEB assure que les 160 employés ayant travaillé sur le projet de vélos Angell ne voient pas leurs postes menacés grâce à une réaffectation anticipée sur d’autres projets.
