Décision forte de L’UE qui officialise une taxation forte sur les voitures électriques chinoises

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L’union européenne valide de nouveaux tarifs sur les voitures électriques chinoises

Dans une décision marquante, l’Union européenne a ouvert la voie à l’imposition de nouveaux tarifs douaniers sur les véhicules électriques en provenance de Chine. Ces tarifs, pouvant atteindre 35,3% du prix des véhicules, ont été approuvés malgré l’opposition de certains États membres, notamment l’Allemagne.

Des divisions au sein de l’UE

Ce vote a mis en lumière des divisions profondes entre les pays de l’UE. Dix pays ont soutenu la mesure, douze se sont abstenus, tandis que seulement cinq s’y sont opposés. L’Allemagne, poids lourd économique de l’UE et berceau de grands constructeurs automobiles tels que Volkswagen, s’est opposée à cette décision.

Pour bloquer la proposition, il aurait fallu qu’une majorité des États représentant au moins 65% de la population de l’UE s’y oppose, ce qui n’a pas été le cas. Ainsi, la Commission européenne peut désormais mettre en œuvre ces tarifs, probablement dès début novembre.

Motivations derrière la décision

La Commission européenne justifie cette mesure par une enquête accusant Pékin de fausser le marché avec des subventions massives à son industrie automobile électrique, donnant ainsi un avantage déloyal à ses constructeurs.

Le marché des voitures électriques est devenu un enjeu stratégique majeur pour l’UE, qui vise à cesser la vente de véhicules thermiques neufs d’ici 2035. Les constructeurs chinois, tels que BYD, Zeekr, MG, Xpeng ou Nio, ont pris une avance significative dans ce domaine.

Conséquences possibles

Avec l’entrée en vigueur des tarifs, le prix des voitures électriques chinoises en Europe pourrait augmenter, affectant leur popularité auprès des consommateurs européens. Ces tarifs pourraient offrir à l’industrie automobile européenne un répit temporaire et une chance de rattraper son retard technologique.

Cependant, certains experts craignent que cette protection ne soit que provisoire, soulignant la nécessité pour les constructeurs européens de s’adapter à la concurrence mondiale. La Fédération des industries allemandes a appelé à des négociations avec la Chine pour maintenir des relations commerciales équilibrées.

A lire aussi :   Une étude révèle que les voitures électriques chinoises domineront le marché mondial d'ici 2030
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