Il est actuellement établi que les véhicules électriques présentent un meilleur profil écologique que leurs homologues à motorisation thermique, ce qui s’étend de leur production à leur utilisation quotidienne.
Une récente analyse approfondit cette idée, attestant que même incluant leur assemblage, les véhicules électriques conservent un avantage certain en termes de réduction de la pollution.
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ToggleL’Engouement croissant pour l’électrique
Les statistiques de vente, en augmentation de 37 % sur un an sur le territoire français, saluent l’essor des véhicules électriques tels que la Peugeot e-208.
Dans le contexte européen, ces véhicules ont même surpassé les ventes de diesel récemment.
Les autorités encouragent ce basculement, notamment via des incitations financières et la diversification des offres à des prix de plus en plus compétitifs.
Malgré les critiques sur les imperfections de ces voitures, notamment les défauts liés aux batteries et aux conditions d’extraction des composants comme le lithium, la balance environnementale semble pencher en leur faveur.
Une fabrication plus respectueuse de l’environnement
D’après des rapports récents, y compris celui de Bloomberg, la fabrication des véhicules électriques s’avérerait nettement moins polluante en comparaison des véhicules à combustion interne.
Une analyse des émissions de CO2 durant le cycle de vie des voitures de taille moyenne a révélé que la production de voitures thermiques et électriques émet presque la même quantité de CO2, indépendamment du pays de production.
Pourtant, l’utilisation de charbon dans certaines régions peut influencer le bilan énergétique, comme observé en Chine et au Japon.
En considérant l’émission de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie en prenant en compte un parcours de 250 000 kilomètres, les véhicules thermiques s’avèrent être bien plus polluants que les véhicules électriques, avec une différence plus marquée aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Par ailleurs, la distance à parcourir pour qu’un véhicule électrique devienne moins polluant qu’un modèle thermique varie selon les pays, influencée par la qualité du réseau électrique.
La tendance est à l’optimisme quant à la réduction progressive de la pollution liée au réseau électrique, notamment grâce à l’augmentation de l’apport en énergies renouvelables et en nucléaire.
En France, l’empreinte écologique favorable des voitures électriques pourrait être observable dès les 20 000 kilomètres parcourus, mettant en exergue les bénéfices de l’électricité moins polluante.