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ToggleL’essor des programmes de partage de vélos
Un essor dépassant l’offre
Dans les 33 villes étudiées, la croissance de leur utilisation dépasse largement celle de leur disponibilité qui est de 12%. Le nombre de vélos sans station et de vélos électriques disponibles en libre-service rivalise aujourd’hui avec les stations de vélos fixées, facilitant ainsi l’accès près des domiciles.
Impact sur les comportements cyclistes
Il est fréquemment observé que l’utilisation des systèmes de partage de vélos incite les utilisateurs à adopter davantage le vélo par la suite. Lime, entreprise leader du marché, a constaté que ses clients augmentaient leur pratique cycliste de 60% après l’usage de ses vélos électriques en libre-service.
Un changement stratégique pour les opérateurs
L’évolution stratégique des opérateurs de systèmes de partage de vélos a été mise en lumière lors d’une entrevue avec le PDG de Fluctuo. Auparavant, les opérateurs hésitaient à promouvoir des vélos sans station en raison du coût d’achat plus élevé et de la difficulté de gestion, en comparaison avec les trottinettes électriques.
Les perspectives ont toutefois évolué. Dans certains cas, les villes ont imposé des conditions strictes pour conserver ces services sur leur territoire. À Paris, la tendance des trottinettes électriques s’essouffle après que la ville a interdit ces véhicules légers électriques en septembre. Suite à cela, l’utilisation de vélos en partage a doublé.
Croissance à Paris et Londres
En rénovant son infrastructure, Paris a considérablement augmenté le nombre de trajets en vélos sans station : 1,4 million de déplacements enregistrés au troisième trimestre et avec un total de 3,9 millions pour toute l’année 2023 en tête des comptages de la ville pour les vélos avec station.
À Londres, le taux de cyclisme a également augmenté de 20% depuis 2019 et de 6,2% par rapport à 2022, confirmé par le commissaire à la marche et au cyclisme, Will Norman. Les entreprises de partage de vélos contribuent grandement à cette tendance.
Une tendance générale vers la mobilité partagée
La mobilité partagée ne se limite pas aux vélos, l’étude révèle également une augmentation de 22% de la conduite de voitures partagées. Bien que l’analyse ne le spécifie pas formellement, il est reconnu que les jeunes générations sont plus enclines à utiliser des formes de mobilité partagée et à s’abonner à des services de location, plutôt que de posséder un actif tel que la voiture, pour des raisons financières ou de manque d’espace de stationnement.